fais

Ah ! et tandis qu’ainsi je me débats, ma vie se poursuit, et continue comme un récit que j’écoute, et mon destin me détermine dans chaque instant (ces hauts et ces bas du moi étaient prévus de tout temps), et sans le savoir, je « fais » la maladie dont je mourrai un jour. (Ce que je fais de plus sérieux, sans doute.)

Valery Larbaud, « Journal intime de A.O. Barnabooth », Œuvres, Gallimard, p. 283.

David Farreny, 4 mars 2008

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