midis

…Quelque chose de doux, quelque chose de triste

Aux flancs des midis blêmes et réalistes

Vient tenir à notre âme un langage infini

Le rideau se soulève au vent d’après-midi

Et la journée s’effeuille avant que de s’éteindre

Et sa maturité semble déjà se plaindre

Au bord des couchants roux du vase approfondi

Qui doucement se creuse et lentement grandit.

Arthur Cravan, Maintenant, Seuil, p. 34.

David Farreny, 11 mars 2008

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