accommode

Ici tout est disposé pour maintenir dans la dépendance un être qui au fond y aspire. Tout est tellement mis à la portée de ma main. Le bureau me pèse énormément et m’est souvent intolérable, mais au fond je m’en accommode très bien. Je gagne de cette façon plus que ce dont j’ai besoin. Pour quoi ? Pour qui ? Je continuerai à grimper sur l’échelle des traitements. À quelle fin ?

Franz Kafka, « Lettre à Julie et Hermann Kafka (juillet 1914) », Œuvres complètes (3), Gallimard, p. 732.

David Farreny, 29 juin 2014

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