confuse

Philippe, tu as raison. Il y a des cœurs que notre morale imbécile condamne à une jeunesse trop courte et à une vieillesse trop longue. La vieillesse ne sert à rien. Si j’avais créé le monde, j’aurais mis l’amour à la fin de la vie. Les êtres auraient été soutenus, jusqu’au bout, par une espérance confuse et prodigieuse.

Henri Roorda, « Ce qui dure trop », Mon suicide, Allia.

David Farreny, 26 oct. 2024

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