décorer

Il semble que l’art soit désormais ce qui compte le moins aux yeux de l’art : c’est un changement qualitatif qui repose sur le fait que l’exigence porte désormais sur l’existence entière et non plus sur le simple “talent”. On peut se demander pourquoi. Peut-être parce que l’effondrement est d’une telle ampleur qu’il n’y a plus rien à décorer au milieu des ruines.

Imre Kertész, « 1977, juin », Journal de galère, Actes Sud.

David Farreny, 9 déc. 2024

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