œuvre : Une femme de ménage, Christian Oster
déchaussée

Je l’ai accompagnée jusqu’à la chambre. Je l’ai assise sur le lit. Je l’ai déchaussée. J’ai eu le courage de m’occuper d’elle. Je me suis dit qu’elle m’aimait, maintenant. Que c’était de l’amour. Qu’est-ce que je vais faire ? me suis-je dit. Viens, a-t-elle suggéré. Je l’ai prise. Ç’a été bien. Ça marchait.

Christian Oster, Une femme de ménage, Minuit, p. 118.

David Farreny, 13 avr. 2002
forme

Une femme qui m’avait occupé l’esprit et le cœur, sans cesse, et qu’il me suffisait de voir ou d’évoquer pour me dire que la vie avait une forme.

Christian Oster, Une femme de ménage, Minuit, p. 8.

David Farreny, 21 mars 2002
s’estompe

Et il y a ce jour où ça s’arrête. On ne pense plus à elle. Plus de la même façon. C’est une femme lointaine, maintenant, une femme du passé dont l’image, oui. S’estompe.

Christian Oster, Une femme de ménage, Minuit, p. 8.

David Farreny, 12 mars 2008

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